Emilie Aussel

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Ta bouche mon paradis






29 min - 2016
Co-production l'ERAC (Ecole Régionale d'Acteurs de Cannes) et Shellac sud
Avec la participation de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
© Shellac Sud - 2016

Synopsis
Quatorze jeunes gens sont saisis à des moments critiques de leur vie affective. En amitié, comme en amour, les lignes bougent, et les trajectoires finiront par se croiser un soir de fête, au son d'une chanson de Julio Iglesias.

Fourteen youngsters are captured in critical moments of their affective life. In friendship as in love, lines move, and during a night party paths will cross each other, with the sound of a love song of Julio Iglesias.

Contact


Emilie Aussel
+ 33 6 19 34 08 60
ausselemilie@gmail.com

Si vous voulez un CV à jour, envoyez-moi un mail, merci.
Please send me an email if you need a CV.

Petite Blonde






15 min 30 - 2013
Co-production Le G.R.E.C et Shellac sud
Avec la participation de France Télévisions, du Centre National du Cinéma et de l'image animée, avec le soutien du Fonds Images de la diversité,
de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, en partenariat avec le CNC, de la Procirep et de l'Angoa, de la SACD et de la Friche Belle de Mai.
Une coproduction Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture.
© Le G.R.E.C - Shellac Sud - 2013

Synopsis
Marseille, l'été. Une bande d'adolescents issus des quartiers populaires, passe ses après-midis sur une plateforme de béton près de la corniche. Ils paradent, parlent fort, se baignent et sautent des rochers, du plus haut possible. Ils sont ici les rois. Sur une plage, non-loin d'eux, Angélique les observe. Un jour, elle se décide à rencontrer le groupe.

It’s summer, on the cost of Marseille. A group of teens from the lower popular class hangs out, speaks loud, laughs and jumps from a very high rock. Angelique, a lonely blond girl from the upper class, observes them. One day, she decides to meet them.

Do you believe in rapture?






Un film écrit et réalisé par Emilie Aussel, produit par Shellac Sud, avec le soutien de la Région PACA, en partenariat avec le CNC,
43 minutes, DCP, Dolby SR, 2013
© Shellac Sud - 2013

Synopsis
Quatre jeunes de 20 ans, Louise, Sara, Luc et Nicolas traversent les derniers instants de leur adolescence, entre histoires d’amour et d’amitié, skateboard, musique et fête. Ils trainent, se lient, s’affrontent, existent dans leur rapport à l’autre. Réunis sous un ciel étoilé, le groupe vit cette dernière nuit comme le passage vers un nouveau cycle.

Four 20 year olds, Louise, Sara, Luc and Nicolas through the last moments of their teens, between romance and friendship, skateboarding, music and celebration. They hang out, bind, compete, exist in their relation to each other. Together under a starry sky, the group saw this last night as the transition to a new cycle.

L'ignorance invincible


Un film écrit et réalisé Emilie Aussel - 35 mm - 21 min - 2009
Produit par Le G.R.E.C en co-production avec SHELLAC SUD
avec le soutien de la Région Provence - Alpes - Côte d’Azur, en partenariat avec le CNC,
et avec l'aide de la DRAC, du Conseil Régional et du Défi Jeunes Languedoc - Roussillon
© Le Grec - Shellac Sud - Emilie Aussel - 2009



Extrait de 3 min



Synopsis
Des étendues rocailleuses parsemées de pins accueillent des villas, et de hauts immeubles. Noé et Elie aménagent dans une maison sur les hauteurs de ce vaste quartier. Dans la maison, les anciens locataires ont abandonné quelques affaires. Parmi elles, il y a le journal enregistré sur cassette d’une adolescente. La voix brumeuse d’Anaïs raconte ses émois et dévoile à Noé et Elie l’étrange jeu de son groupe. Ils ont décidé d’arrêter de parler.
Closed to the coast, hills are scattered over with pines, houses and hight buldings. Noé and Elie move into a house at the top of a hill of this huge area. They discovers stuff left by the previwes owners. Among them, there is a teenager’s diary recorded on audio tapes. The misty voice of Anaïs tells us about her first love story, about how she hangs out with her friends and reveals the strange group’s game. They decide to stop talking.


Intention


Price
Rencontres Cinématographiques de Digne-les-Bains, 2010 - Mention Spéciale du Jury

Credits
Scénario et réalisation : Emilie Aussel
Assistante réalisation : Julie Aguttes
Scripte : Irène Camargo de Staal
Régie : Alexandra Thierry
Image : Nicolas Guicheteau
Son - Montage son : Joséfina Rodriguez
Montage image : Enrica Gattolini
Mixage : Emmanuel Croset
Musique : Liars
Photographies : © Pascal Montary


Contacts
Le G.R.E.C - 14, rue Alexandre Parodi, 75010 Paris
01 44 89 99 50 - diffusion@grec-info.com - www.grec-info.com

SHELLAC SUD - Friche de la Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003 Marseille
04 95 04 95 92 - shellac@altern.org - www.shellac-altern.org


Edenville


by Emilie Aussel
Film - DV color on Beta Num or DVD - stereo mix - 16 min 40 - 2008



Extrait - 2 min 40




Synopsis
Un homme et une femme se croisent et se retrouvent dans une station balnéaire déserte. Ils évoluent dans un lieu incomplètement dévoilé où fragments d’architecture et de paysage cohabitent avec une mer omniprésente. De la découverte à la disparition, un retour est possible.
A man and a woman run into each other and meet again in a deserted holiday resort by the sea. They move about in an incompletely revealed place where fragments of architecture and landscape coexist with the omnipresent sea. Fom discovery to disappearance it is possible to journey back.

Intention

EDENVILLE enlace deux récits, joue de variations. Les récits se samplent l’un l’autre pour arriver au mouvement global d’un film en rotation où les relations se dessinent dans la reprise et la circulation de signes, de gestes, de sons. Du réalisme à l’allégorique, EDENVILLE traite d’une étreinte impossible mais irréversible, d’une résistance faite de crainte et de désir, où croyance et ré enchantement persistent.
Edenville intertwines two stories, plays on variations. The stories sample each other to bring forth the general movement of a film in rotation where relationships become apparent in the reprise and circulation of signs, gestures, sounds. From realism to allegory, Edenville deals with an impossible (yet irreversible) embrace, with a resistance made of fear and desire where belief and re-enchantment persist.


Avec : Madalina Constantin et Antoine Duhayot
Ecrit et réalisé par : Emilie Aussel
Directeur de la photographie : Antoine Parouty
Assistante réalisatrice : Mélanie Khalef
Monteuses image : Victoria Follonier - Emilie Aussel
Etalonneur : Massimiliano Simbula
Ingénieur du son : Josefina Rodriguez
Monteur son - mixeur : Mikaël Barre

Produit par la Galerie des Beaux-Arts de Montpellier, avec le soutien de Montpellier Agglomération, du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Languedoc-Roussillon et de l’association AODN

Blade Affection


by Emilie Aussel and Claire-Mélanie Sinnhuber - composer
Installation for multi-screen and stereo or 5.1 mix
Interactive multi-screen performance for voice and electronics
40 min - 2006

Extract in video :



Synopsis
Une relation d’amitié entre trois jeunes personnes, Hilla, Hoover, Hercule, leurs retrouvailles, la raison de leur séparation. Ils ont roulé longtemps, se sont égarés dans un paysage singulier, une jetée de blocs de béton cubiques.
The friendship between three young people, Hilla, Hoover, Hercule, their reunion, the reasons they separate. They drove for a long time and got lost in a singular landscape, a jetty with cubical cement cubes.

Intention
Blade Affection est une circulation entre le film, l'installation vidéo et la performance, une zone à densité variable. Le récit sonde un rapport au paysage (réel, scénographique, mental), propose une expansion de la vision par des coupures et des croisements d’espaces. Il est traversé par la notion de présence à distance, de distance des relations. Le séquençage, l’amplification des sons et des images opèrent sur les liens entre les corps, entre les espaces.
Comment agrandir l’espace de l’action et pouvoir la perdre ?
Qu’est-ce qui est négocié avec le spectateur dans le basculement de l’installation à la performance et ceci par l’intrusion de corps réels, ceux des chanteuses ?
Blade Affection fluctuates between film and performance in a variable density zone. The narration explores a particular relation to the landscape (real, scenic, mental), and offers an expanded vision through the criss-crossing and intertwining of spaces. At its core is the notion of distanced presence, of the distance in relations. Sampling and the amplification of sounds and images reveal their effects on the connections between bodies, between spaces.
How can the space of action be increased, how can it be lost ?
What kind of negotiation takes place with the spectator when the installation lapses into a performance, when real bodies – those of the singers – take over ?
This work was borne of the desire to experiment with saturation, penetrating into the material.

Blade Affection was presented during the festival of contemporary dance Latitudes Contemporaines, Lille, France, the 19th and the 20th of June 2006
Blade Affection was also presented the 27th of August 2006 in the Fondation Royaumont near Paris, France.
... the 19th of November 2006 in the Paris Conservatoire, Paris, France.
... the 22th of March 2007 in the Festival VIA, Mons, Belgium.
... from the 25 January to the 22th of March 2008 in "Closer" solo exhibition Galerie des Beaux-Arts de Montpellier, Montpellier, France.

Photos of the installation during the festival Latitudes Contemporaines :





Stills from the installation



Conception : Emilie Aussel
In collaboration with Claire-Mélanie Sinnhuber
Actors : Chloé Roy - Hilla, Halory Goerger - Hoover, Rachid Sayet - Hercule
Singers : Marie-Bénédicte Souquet, Shigeko Hata, Kelly Hodson
Music and sound programmation : Claire-Mélanie Sinnhuber
Sound editing : Josefina Rodriguez
Image : Nicolas Guicheteau
Film editing : Victoria Follonier, Emilie Aussel
Sound mix : Emmanuel Croset
Video programmation : Nicolas Boillot
Lights and scenography : Cédric Torne

Production : Le Fresnoy, National Studio of Contemporary Arts, la Fondation Royaumont, Feeling music, Latitudes Contemporaines

Photos credits : Cédric Torne // Nicolas Boillot

Pris au souffle


by Emilie Aussel
Color Film - super16 transfered to Beta Num - 15 min - 2005-2006



Synopsis

Trois familiers vivent dans une campagne aride. Rose est absorbée dans ses pensées. Dora, adolescente de quatorze ans, veut connaître l’amour. Son aîné, Vladimir, lui dit d’y aller. Dora fuit.
Three members of a family live in a dry countryside. Rose is absorb in her though. Dora, a forteen years old adolescent, wants to discover love. Vladimir, her eldest sibling, tells her to go. Dora runs away.

Intention

Huis clos dans un vaste espace ouvert, mis en perspective par sa réduction même, Pris au souffle cherche à dépeindre les relations d’une communauté réduite, au sein d’un espace immense et désertique. De la rencontre de ces espaces et de la vie étriquée des personnages naît une incongruité déjà présentes dans les attitudes et les paroles des êtres. Les corps circulent, s’agitent, s’immobilisent, jouent ou errent. La zone dépeuplée du récit est le lieu où des relations éblouissantes et aveuglées s’expriment. Le jeu sur les codes d’un cinéma réaliste n’est pas voué à un surréalisme mais à une vraisemblance des perceptions et des affections. Comment différer et composer avec les matériaux de la fragilité des relations ?
Behind closed doors in a vast open space, put into perpesctive by its reduction, Pris au souffle looks to describe the relationships of a small family in an immense and deserted space. From the meeting of these spaces and the cramped life of the character, an incongruity arises already present in the attitude and words of the beings. The bodies circulate, move, stand still, play and wander. The depopulated zone of the narrative is a place where dazzling and blinded relationships are expressed. The play on the codes of realist cinema is not destined to a surrealism but to a plausibility of perceptions and affections. How should one differand compose with the elements of representation of the fragility of relationships ?

Stills from the video :

Writed, directed and edited by : Emilie Aussel
Interpretation : Patricia Pekmezian - Rose, Laura Noël - Dora, Loup Abramovici - Vladimir
Director of photography : Patrick Dehalu
Sound ingenior - Mix : Cyrille Lauwerier
Director assistants : Felipe Vergara and Mélanie Khalef
Color correction : Baptiste Evrard
Special Thanks to : Rachid Sayet and Roselyne Aussel

Production : Le Fresnoy, National Studio of Contemporary Arts

Le Sourire


by Emilie Aussel
Black and white video - 13 min - 2004




Synopsis

Un couple d’une cinquantaine d’année est assis à la table d’une salle à manger. Il le journal, elle fume. Dans la cuisine, elle verse des lentilles sur la table et commence leur tri. Il la rejoint un instant, il lui demande " Qu’est-ce que tu as ?", elle répond " Je souris". Il sort son verre à la main, marche dans le jardin, jusqu’au bassin. Le tri fini, elle mange des dattes avec douceurs, puis retourne à la salle à manger.
A fifty year old couple is sitting at a dining room table. He is reading the paper, she is smoking. In the kitchen, she spread lentils on the table and starts sorting them out. He goes over to see her and asks "what is up with you?" and she answers "I’m smiling". He walks out, a glass in his hand, walks in the yard, to the pool. When she is done sorting out, she eats dates gently, and then returns to the dining room.

Intention

Le ton du récit s’est déplacé, affirmé dans une réalité doublée un sur-réel. L’accompagnement musical, électronique, et la pure expression des corps, rappelant le cinéma muet, sont réactivés dans un récit décentré. Silence, dilution, expansion hors des mots : conditions de la possibilité des la sensation et du sentiment. Le motif de l’eau, toujours présent, est une réflexion du réel et de l’imaginaire.
The tone of the account shifts, asserted by a sur-real reality. The electronic music and the pure bodily expression, reminding one of silent films, are reactivated in a refocused account. Silence, dilution, expansion out of words are essential to the possibility of feeling and sense. Water is always present as a reflection of reality and imagination.


Writed, directed and edited by : Emilie Aussel
Interpretation : Roselyne and Jean-Luc Aussel
Sound design : Patrice Curtillat
Shooting assistant : Rachid Sayet

Scrubbing


by Emilie Aussel
Color film - super 16 to beta numeric - 7 min - 2004



Synopsis

Une gare de province en République Tchèque. Sur le quai, un jeune-homme allongé sur un banc regarde les voyageurs, les trains. Il aperçoit son supérieur et repart au travail. Dans les toilettes, cet agent d’entretien échappent à la fadeur de sa vie ordinaire sous l’emprise d’un détergent utilisé pour effacer les graffiti.
On the platform of a train station in a provincial part of the Czech republic, a young man is lying on a bench watching the movement of the travellers, the workers and the trains. All of a sudden he catches sight of his superior. In the toilets, he finds a way of escaping the mundane routine of his life with the use of a chemical detergent used to erase graffiti.

Intention

Film de commande pour «an European film project with all members of the New Europe». Ce projet fut l’occasion de se confronter à des différences culturelles, et à des conceptions éloignées du cinéma, de ce que peut être un film. Le film réalisé a un format de court-métrage et est plus narratif que mes précédentes pièces. Demeure tout de même une résistance plastique à la fiction comme illusion de reconstitution du réel pour y préférer une vraisemblance (son irréaliste, montage syncopé).
This is a commissioned film for a “European film project with all the members of the new Europe”. This project offered the opportunity of confronting oneself to different cultural and cinematographic points of view. Scrubbing is a more narrative short film than my previous pieces; still, it presents a plastic resistance to fiction as an illusion of recreation of reality, preferring to it likelihood (unrealistic soundtrack, syncopated montage).

Price New York Independant Film and Video Festival, Price of the best screenplay
Los Angeles Independant Film and Video Festival, Price of the best director



Biographie


Emilie Aussel - réalisatrice
Née en 1980, à Montpellier
Vit et travaille à Paris et Marseille

Emilie Aussel est née à Montpellier en 1980. Elle a suivi des études d’arts aux Beaux-Arts de Montpellier et à la Villa Arson à Nice, et a terminé sa formation en cinéma au Fresnoy – Studio National. Après avoir réalisé des vidéos, des court-métrages, des installations multi-écrans, son travail personnel a évolué vers un cinéma plus narratif. Elle a aussi fait des installations vidéos pour des spectacles de danse, musique et théâtre. Depuis 2009, elle a réalisé trois court-métrages sur la jeunesse et l’expression de ses sentiments : "L’ignorance invincible", "Do you believe in rapture?" et "Petite blonde". Elle développe actuellement son premier long métrage "Un royaume" avec la société Shellac et réalise un nouveau moyen-métrage "Ta bouche mon paradis".

Emilie Aussel was born in Montpellier in 1980. She studied arts at the Beaux-Arts in Montpellier and also at Villa Arson in Nice, and she finished her cinema training at Fresnoy – Studio National. After directing videos, a multi-screen video installation and short films, she moved to a more narrative cinema. She also produced video installations for choreographic, theatrical and musical creations. Since 2009, she directed three short films about youths and the expression of their feelings: "L'ignorance invincible", "Do you believe in rapture?" and "Petite blonde". She is currently developing her first feature film "A kingdom" with the production company Shellac and directs a new medium film "Heaven is your mouth".

Texte de présentation


J’ai toujours été attirée par l’art, la création. Adolescente, j’ai commencé la peinture et ai intégré une école d’art. Alors j’ai découvert la photographie et la vidéo. J’ai commencé par écrire des nouvelles qui me servaient de récit. Puis ses nouvelles sont devenues des scénarios. J’ai mis quelques années à me décider entre art et cinéma. Mon désir de fiction s’est affirmé. En 2009, en réalisant « L’ignorance invincible » tout est devenu très clair. Mon travail a évolué vers un cinéma plus narratif, sans renier ses origines, et j’ai rencontré le producteur qui m’accompagne depuis. Mes films sont des drames contemplatifs empreints de sensualité abordant l’adolescence, sa beauté et sa violence dans son rapport au groupe et à la solitude. Je travaille avec de jeunes acteurs non-professionnels, m’inspirent d’eux pour nourrir mes personnages, pour trouver la justesse des mots, des attitudes, des sentiments. En contre-point de ce traitement réaliste des personnages, j’imagine des scènes très visuelles. Les scènes de dialogues naturalistes où les êtres se cherchent et s’affrontent, cohabitent avec des scènes où les corps sont en apesanteur, en communion avec les éléments naturels. Les dialogues, les corps, les paysages, les couleurs, les sons sont les éléments d’une même palette audio-visuelle.
Il me semble important de raconter des histoires, de prendre le temps de parler aux autres, de rencontrer des gens, de créer des liens, de chercher à décrire les liens qui nous unissent aux autres et aux mondes. Au-delà du récit, l’intérêt est aussi de dépeindre des sentiments, des émotions, des états d’âme, un certain rapport au monde. C’est peut-être une certaine quête de la beauté. Une beauté qui n’est pas l’apparence, mais l’essence, le réel, les désirs, les rêves qui nous constituent. J’aime la solitude exigée par l’écriture, la lecture, le déploiement de la pensée, penser mais j’aime encore d’avantage échanger avec d’autres sur le récit et ses personnages, choisir des acteurs, travailler avec eux, imaginer avec les techniciens les solutions visuelles et sonores pour le tournage, comme pour les différentes étapes de la post-production. La promesse que nous nous faisons de croire à un monde et de le créer. Cette capacité partagée par celui qui participe à la réalisation d’un film et par le spectateur, de se laisser aller à éprouver collectivement des émotions.

I have always been interested in art and creation. As a teenager, I started by painting and went in an art school. Then I discovered photography and video. First I wrote short stories as the narrative bases for my videos. Then my desire for fiction got stronger, and I began to write scripts. In 2009, I directed L’ignorance invincible, a short film co-produced by Shellac Sud and the G.R.E.C, and everything became clear. My work evolved to a more narrative cinema, without forgetting its origins, and I met the producer who accompanies me since then. My movies are contemplative dramas about youth, its beauty, its sensuality and its violence in its relation to a group and to loneliness. I work with young non-professional actors, get inspired by them to improve my characters, to find the accurate words, attitudes and feelings. The scenes of naturalist dialogues, where beings are searching for their identities and confronting to the others, coexist with scenes where the bodies are weightless, in communion with nature.
For me it is important to tell stories, to take time to talk to other people, to meet people, to create links, and to describe the link that connects us to others and to the world. Beyond the story, my interest is to depict feelings, emotions, frames of mind. I am also in search of beauty and sense. Where beauty is not as the aspect of things, but the essence, the reality, the desires and dreams that compose us. I like to be alone to write, read and think, but I like even more to share with others about the story and its characters, the pictures. I am very concerned with the promise we made in believing in a world to create it. I admire the way both those who take part in the creation of a movie and the viewers can abandon themselves to feel collective emotions.